Recevez le smart email du soir. C’est gratuit !

Si vous avez passé la journée sur le marché

Budget : les 2 motions déposées par les partis du NFP et par le RN seront débattues ce mercredi à partir de 16h à l'Assemblée nationale (les résultats sont attendus vers 19h30)

Budget (bis) : Michel Barnier reconnaît qu'il ne pensait pas que Marine Le Pen "oserait la censure" et prévient qu'en cas de chute du gouvernement cela rendra "tout difficile et plus grave"

Budget (Korean style) : alors que l'opposition s'apprêtait à rejeter le budget, le président sud-coréen instaure la "loi martiale" (= activités politiques interdites, restriction de libertés) afin d'"éliminer les éléments anti-étatiques" manipulés par "les forces communistes nord-coréennes"

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

Pas de suspense

Sur le vote de la motion de censure mercredi, on sort les calculettes. RN (et ses alliés ciottistes) + les 4 partis du NFP favorables à la censure = 332 députés. Pour faire tomber le gouvernement, 288 suffisent. Pour survivre, Barnier doit donc compter sur 45 défections dans l’opposition (= 15% du total). Jouable ? Euh, au RN, l’ensemble des 140 députés ont signé la motion de censure déposée hier et le parti confirme ce matin qu’il apportera bien ses voix à la motion du NFP (la 1ère qui sera débattue demain).

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

Tout ça pour ça

Depuis hier, le gouvernement soulève donc la menace de "chaos" budgétaire en cas de censure. Le chaos, vraiment ? Le département recherche de Natixis (pas vraiment un repaire d’Insoumis) publie justement une note sur les conséquences du scénario qui, après la chute attendue du gouvernement, s'imposera comme le plus probable : la reconduite telle quelle du budget 2024 en 2025. Sa conclusion : le déficit public fin 2025 serait "supérieur de 4,8Mds€" par rapport aux prévisions budgétaires présentées par Barnier…

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

 

On ne change rien

Si elles ne ruineront pas le pays (cf sujet précédent), la motion de censure et ses conséquences auront tout de même un effet : celui de conforter la France dans ses choix économiques. Les plus délétères.

La préférence pour la vieillesse. En faisant chuter le gouvernement pour avoir refusé de revenir sur le décalage de l’indexation des retraites sur l’inflation, le RN exonère une fois de plus les retraités de leur participation à l’effort collectif de redressement des finances. C’est injuste (quel que soit l’indicateur choisi, et en excluant les petites pensions que la loi doit protéger/aider, les retraités sont financièrement mieux lotis que les actifs) et inepte (cela conduit à taxer le travail et réduit notre compétitivité)… mais évidemment ça paye : le taux d’abstention est 2,5x plus faible chez les 60-75 ans que chez les 18-40 ans

L’euthanasie des classes moyennes. L’application du barème d’impôt 2024 aux revenus 2025 entraînera mécaniquement une augmentation de la fiscalité pour 17,6M de ménages. Les plus impactés ? 380 000 ménages, "n’appartenant ni aux 30% les plus pauvres ni aux 20% les plus aisés" (OFCE) aujourd’hui non imposables mais qui le deviendraient par le seul fait de l’inflation…

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

 

En collaboration commerciale avec Coffignon

COF-FI-GNON

Depuis 1928, ces trois syllabes sont celles d’un pouvoir et d’une séduction qui ne ressemblent à aucun autre. Opticien et lunetier à Paris, COFFIGNON a habillé – sur mesure – les regards du Général de Gaulle, de François Mitterrand, de Brigitte Bardot ou de Johnny. Chaque paire de lunettes est réalisée dans les matériaux les plus nobles et exprime la singularité de son/sa propriétaire. Des lunettes qui sont enfin ce qu’elles devraient être : un objet précieux, unique et durable. En trois syllabes.

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

La Q de la semaine

C’est donc sur la loi de finances que le divorce majorité/gouvernement est annoncé. "Ah… l’argent, l’argent, l’argent, l’ARGENT" (comme le disait Romy Schneider dans cette scène magnifique de notre Sautet favori)… ne le retrouve-t-on pas à l’origine de tous les conflits ? Des plus publics aux plus privés ? Notre question pour vous ce soir : le budget pourrait-il constituer un motif de rupture de votre couple ?

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn