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Si vous avez passé la journée sur des points de détail

Ukraine : l'UE déclare qu'elle ne lèvera ses sanctions contre la Russie qu'en cas de "retrait inconditionnel de toutes les forces militaires russes de l’ensemble du territoire ukrainien"

Groenland : la délégation US ne visitera finalement sur place qu'une base spatiale américaine, Trump maintient que les US ont "besoin du Groenland" et qu'il va "falloir" qu'ils en prennent possession

Gaza : l'AFP confirme qu'une manifestation anti-Hamas "rassemblant plusieurs centaines de Palestiniens" (la plus importante depuis le début de la guerre) a eu lieu hier dans le nord de l'enclave

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Enervant

Alors que la Maison Blanche assurait hier qu'"aucune information classifiée" n’avait été révélée dans la conversation éventée sur le Yémen, aujourd’hui The Atlantic -- le média où travaille le journaliste auteur de la fuite (celui que Trump a qualifié hier d'"escroc" et Pete Hegseth, le Sec. à la Défense, de "pseudo journaliste, totalement discrédité") -- publie -- captures d’écran à l’appui -- les plans de bombardement (heure et vecteurs des frappes) du Yémen, partagés sur Signal 

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Deux solutions

L’Ined publie une nouvelle projection démographique pour la France à l’horizon 2070. Ses conclusions : le solde naturel (naissances – morts) deviendra négatif dès 2027 et si le nombre d’enfants par femme se stabilise à son niveau actuel (1,62), ce solde touchera un plus bas autour de 2060 (-265 000/an). Mais malgré ça, la population devrait continuer à "augmenter pendant encore 2 décennies" en raison d’un solde migratoire plus important qu’anticipé jusqu’ici (+152 000/an).

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Vous pouvez répéter la question ?

Vous l’avez lu partout la semaine dernière : les pays nordiques sont, une fois de plus, les plus heureux du monde. La France est une piteuse 33ème, derrière le Kosovo et l’Arabie saoudite. On débat donc partout des raisons du bonheur finlandais (le sauna !) et du malheur français (le pessimisme !)

Beaux joueurs, des chercheurs scandinaves, publiés dans Nature, critiquent vertement ce classement. Car il repose sur une unique question, qui demande aux gens d'évaluer leur vie sur une échelle de 0 à 10.

Or sur quoi répondent les sondés ? Sur l'appréciation qu'ils ont de leur situation matérielle/sociale, pas sur le bonheur personnel. Les mots relatifs à l'argent et au pouvoir sont cités 3x plus souvent que si on précise qu'on cherche à évaluer le caractère "heureux" ou "harmonieux" de leur existence.

N'en concluons pas que tout va bien en France : sur certaines mesures du sondage, nous sommes moins heureux qu’au Somaliland (en guerre)… Mais l’économie du bonheur ne se réduit pas à un chiffre unique. Et dans toute enquête, il faut faire attention à la manière de poser les questions !

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC Paris, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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En collaboration commerciale avec KPMG

Bienvenue dans la Matrice ?

Non, nous ne sommes pas encore dans Matrix ... mais si l'IA continue de bouleverser aussi rapidement nos façons de travailler ou de créer de la valeur, l'innovation technologique risque d'évoluer plus vite que les cadres politiques et éthiques. Et cela pose une question fondamentale et, avouons-le, un peu flippante : saurons-nous structurer cette rupture ou allons-nous être contraints de nous adapter sans cesse à un mouvement qui nous dépasse ?

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Notre contribution au Sibony : on a tendance à le penser

Ainsi donc le palmarès international du bonheur ne serait pas indicatif de notre béatitude réelle (cf 30 Second MBA). On a tendance à le penser… en effet au classement mondial de la satisfaction sexuelle (Ipsos février 2025 / 30 pays), si la Finlande, le Danemark et l’Islande ne figurent pas, la Suède, 4e au World Happiness Report (147 pays), ne pointe qu’à la 30e place, la France, 33e en bonheur, est 20e et la Colombie, 61e en joie de vivre, est 1ère en joie d’aimer !

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