Si vous avez passé la journée au ciel

Retraites : Bayrou affirme que le conclave n'est "pas un échec" et annonce qu'il présentera jeudi le résultat des discussions après avoir "tranché" sur "les désaccords"

OTAN : Trump annonce que l'objectif de 5% du PIB consacrés à la défense est une "grande victoire pour tout le monde" et confirme que les US "soutiennent pleinement" les règles de l'Alliance (y compris l'article 5 d'assistance mutuelle en cas de danger)

Orages : Météo-France place 52 départements (dont toute l'Ile-de-France) en vigilance orange ce soir avec des phénomènes "parfois violents sur un très large axe central du pays"

This is REAL news

Après les révélations de CNN et du NYTimes, Trump dément tout échec des frappes israélo-US en Iran et maintient que le programme nucléaire iranien a bien été retardé de plusieurs "décennies". Une fake news ? Pas cette fois on dirait : 1) la presse US s’appuie sur un 1er rapport de "faible confiance" du renseignement US ; 2) le chef de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique parle de capacités nucléaires "considérablement réduites" ; 3) Même l’Iran reconnaît cet après-midi que ses installations nucléaires

Les courbes se croisent

Au UK, l’étude annuelle de référence de l’Institute of Practitioners in Advertising révèle aujourd’hui que, pour la 1ère fois, les individus de plus de 15 ans passent plus de temps sur leur smartphone (3h21/jour) que devant leur TV (3h16). En 10 ans, la durée passée à scroller sur son portable a plus que doublé là où celle passée devant la télé est restée stable (-7min). Chez les 15-24 ans, la TV est même déjà un truc de boomer avec 5h/jour passées sur le portable vs moins de 2h devant la TV.

Vacciner les plantes

On n’est qu’en juin mais 2025 sera sans aucun doute l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées, juste derrière 2024. Sécheresses, canicules, effondrement des rendements agricoles : si la température moyenne dépasse durablement 1,5 °C, jusqu’à la moitié des récoltes mondiales de riz, maïs, blé ou soja pourrait être affectée.

Pour éviter que l’on ne mange plus que des lentilles et légumineuses, plus résistantes aux conditions extrêmes ou que l’on inonde nos champs de pesticides, plusieurs équipes de recherche développent aujourd’hui une nouvelle méthode … déjà utilisée dans la lutte contre le Covid : la vaccination à ARN.

Contrairement aux techniques OGM qui modifient l’ADN de la plante, l’injection d’ARN (acide ribonucléique) permet de transformer la physiologie d’un organisme afin de lui permettre de s'adapter aux modifications de son environnement. Par exemple, développer des racines plus profondes pour aller chercher de l’eau ou se protéger de champignons/virus qui prolifèrent plus rapidement sous l’effet du dérèglement climatique.

D’autres scientifiques explorent également une vaccination plus "classique" (= injection d’un agent pathogène en petite quantité pour préparer les défenses immunitaires). Mais avant d’avoir un maïs ARN dans votre assiette, il reste 2 écueils à passer : l’aval des diverses autorités sanitaires et l’acceptation de la population (dans le seul domaine de la santé, l'ONU constate aujourd'hui une baisse d’adhésion à la vaccination). De quoi en faire tout un plat.

C’est quoi votre film/série préféré/e ?

Peu importe votre réponse, toutes les œuvres choisies auront un point commun : celui de réussir à nous faire vivre des émotions profondes (joie, peur, colère, amour). Et c’est bien ce qui fait notre singularité car, si l’on en croit l’expérience inédite réalisée par CANAL+, l'Intelligence Artificielle (IA), confrontée à des centaines de films, séries et documentaires, peut, elle aussi, percevoir et identifier ces émotions … sauf que, contrairement à l’homme, elle est incapable de les ressentir par elle-même.

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Pas de vaccin contre ça !

Ainsi donc, la science cherche à nous éviter les polluants qui colonisent nos assiettes (cf Chroniques du Turfu plus haut). Il serait temps, les perturbateurs endocriniens -- largement attribués à l’usage de pesticides -- font des ravages. Et pas que SUR nos tables, DESSOUS aussi ! Selon une étude de l'université de Padoue en Italie, ils sont responsables de la perte de presque 1cm de longueur du pénis humain depuis 1948 (en moyenne l'appendice est passé de 9,7cm en 1948 à 8,9 aujourd'hui).

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