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Si vous avez passé la journée chez Proust

Guerre en Ukraine : Kiev affirme que la Russie s'apprête à reprendre son offensive militaire (voir sujet suivant), l'ONU recense plus de 4M de réfugiés ukrainiens (dont 45 000 sont arrivés en France)

Affaire McKinsey : Le Maire affirme ne pas avoir "de leçons à recevoir" sur la "lutte contre l'optimisation", Bercy organise une conférence de presse avec 2 ministres (Montchalin et Dussopt) pour répondre aux accusations et "apprendre à beaucoup de gens à lire le rapport du Sénat"

Inflation : la hausse des prix atteint +7,3% en rythme annuel en mars en Allemagne (du jamais vu depuis la réunification) et +9,8% en Espagne (un record depuis 37 ans)

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"Un pas en avant deux pas en arrière"

Ce titre, emprunté à Lénine, semble parfaitement résumer la stratégie de Poutine en Ukraine. Alors qu’hier un espoir paraissait se dessiner enfin, aujourd’hui le porte-parole du Kremlin douche les enthousiasmes (mesurés) : "nous ne pouvons pas faire état de quoi que ce soit de très prometteur ou d’une avancée quelconque". De son côté le ministre de la Défense ukrainien annonce ce matin que la Russie, qui disait vouloir "réduire radicalement" sa pression militaire (autour de Kiev)

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Alerte !

… ou comme le titre le Canard Enchaîné aujourd’hui "Crise d’angoisse à l’Elysée", rapportant la "nervosité" du PR alors que "en un mois l’écart au second tour entre (lui) et Le Pen a fondu de près de la moitié en passant de 25 points à 14". Gageons que ça n’est pas l’Ifop du jour qui va détendre le Président en le donnant à 53% vs 47% à MLP. 6 points entre les 2, l'un des écarts les plus faibles jamais enregistrés ! Pour vous donner une idée, 53-47 c’est le score final de 2nd tour Sarkozy-Royal en 2007…

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Soyons honnêtes : ce 30s MBA n’est pas le meilleur de l’année

et pourtant, vous êtes en train de le lire ! Ce phénomène est le sujet d’un article publié dans le Journal of Consumer Research, à propos des avis consommateurs sur Internet.

De manière générale, les avis de clients pèsent lourd quand ils sont négatifs. C’est même en grande partie pour y trouver des critiques qu’on les lit. D’où la tentation de noyer les critiques en suscitant (de manière plus ou moins éthique) des tombereaux d’avis positifs.

Mais tous les avis négatifs ne se valent pas. En particulier, certains contiennent un avertissement qui marque la réticence de l’auteur à critiquer : "je vais être honnête", "en toute sincérité", "je n’aime pas critiquer, mais…"

Ces "marqueurs de réticence" n’adoucissent que la forme de la critique, pas son contenu. Mais cette politesse fait paraître leurs auteurs plus sympathiques et plus crédibles. De manière étonnante, cette perception s’étend au produit critiqué : les lecteurs le perçoivent comme plus authentique et sont même prêts à le payer plus cher !

Bref, mieux vaudrait être critiqué de manière nuancée et "réticente" que pas critiqué du tout. Encouragez donc les avis négatifs… si vos clients sont polis !

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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Non Sibo, non !

Nous vous l’avons pourtant déjà dit cher Professeur, le marketing "de la réticence" (cf 30s MBA plus haut), la stratégie de l’honnêteté et – on le soupçonne – l’approche polie ne marchent pas en toutes occasions. Selon cette étude universitaire autrichienne, dans le cadre d’une phase de séduction et pour les deux sexes, le narcissisme d’un/e partenaire (de lit pas de tennis), loin d’être disqualifiant, est ressenti comme une qualité.

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