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Si vous avez passé la journée au boulot

Guerre en Ukraine : Zelensky demande à l'ONU la création d'un tribunal "comme à Nuremberg" pour juger les "pires crimes" de la Russie, l'OTAN affirme que Moscou s'apprête à prendre "le contrôle de l'ensemble" du Donbass (voir sujets suivants)

Présidentielle 2022 : Macron (27%) reprend 6,5 points d'avance sur Le Pen (20,5%) vs 5 vendredi dernier, Mélenchon revient sur la candidate RN avec seulement 4 points d'écart entre les deux (source : rolling Ipsos)

Scandale Orpea : le rapport administratif commandé par le gouvernement révèle "une priorité donnée à la performance financière", "le dépassement récurrent de la capacité d'accueil autorisée" ou encore "des documents financiers insincères"

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"Piteuse gradation de la réponse"

C'est ainsi que Le Monde qualifiait hier la stratégie de l'UE vis-à-vis de la Russie. Ça s'est confirmé aujourd'hui : suite à la découverte des massacres russes, l'UE annonce une nouvelle salve de sanctions contre la Russie, la 5e depuis le début du conflit. Et face à la barbarie, la Commission propose pour la 1ère fois de se passer totalement du charbon russe. On reste calme : l'UE n'en importe "que" pour 4Mds€/an vs 17Mds€ de pétrole et de gaz sur le seul mois de mars

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Le prix de nos valeurs

Le Conseil d’Analyse Économique (rattaché à Matignon) publie une note qui tombe à pic sur les conséquences d’un embargo de l'UE sur le gaz et pétrole russes. Sa conclusion : l’impact serait finalement "relativement faible" grâce à la capacité d’adaptation des économies européennes, capables "même à court terme" de trouver de l’énergie/des biens de substitution. Au final, l’embargo coûterait en moyenne 100€ par an pour chaque Européen (c’est 91€ pour la France).

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Inflation de la colère

Après le Sri Lanka, c’est donc au tour du Pérou d’être paralysé par de violents mouvements de protestation contre la hausse des prix. Spoiler : ça ne sera pas les derniers.

La Coface avait prévenu : avec la pandémie et l’inflation qui a suivi, "les risques sociaux et politiques n'ont jamais été aussi élevés dans le monde". Et dans les pays émergents, "les tensions seront d'autant plus fortes que le poids des dépenses d'alimentation et d'énergie dans le budget des ménages est plus élevé".

Or, comme le rappelle Michel-Edouard Leclerc, la hausse actuelle des prix est la cause "d’événements passés" (= désorganisation des chaines de production à cause du Covid + demande > offre avec la reprise des économies). Les conséquences de la guerre en Ukraine ne commenceront à se faire vraiment sentir qu’à partir de "l’été".

Et là, ça ne sera plus tout à fait pareil : l'Ukraine et la Russie c'est 30% des exportations mondiales de blé et alors que l’indice FAO des prix alimentaires a déjà atteint en février son plus haut historique, l’ONU s’attend à ce qu’il augmente encore de 8 à 20% dans les prochains mois. Ça va faire mal.

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La Q de la semaine (la PrésiQ)

Pour les prochaines semaines nous abandonnons le territoire gentiment libidineux de nos questions du mardi pour vous interroger sur vos pronostics pour cette présidentielle. Faites attention à vos réponses… on vous les resservira ! ;)

Notre PrésiQ n°3, cette fois, juste avant le 1er tour, faisons ensemble un premier bilan. Selon vous, et indépendamment de votre vote dimanche, qui parmi les principaux candidats a fait la meilleure campagne ?  

Votre vote ici

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