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Si vous avez passé la journée à copier

Ukraine : la France déclare avoir accueilli 85 000 réfugiés ukrainiens depuis le début du conflit sur les 6,5M de personnes ayant fui l'Ukraine (la Pologne en hébergeant la moitié)

McKinsey : la justice perquisitionne le siège parisien du cabinet de conseil (soupçonné de ne pas avoir payé d'impôts sur les sociétés en France de 2011 à 2020 grâce à des montages financiers)

Cryptomonnaies : la BCE annonce que 10% des ménages de la Zone Euro ont investi dans les cryptos (c'est 6% en France, 9% en Allemagne et 15% aux Pays-Bas)

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En route pour l’Histoire

Donc ce matin, Olivier Dussopt, le nouveau ministre en charge des retraites, annonce le report de la réforme centrale du 2nd quinquennat d’Emmanuel Macron à "septembre ou octobre". Mais y aura-t-il vraiment réforme ? Dussopt relève que le report de l’âge de départ à 64 ans, le nouvel objectif macronien, "est déjà dans les textes" et sera atteint "autour de 2027". De son côté, Le Figaro observe que – depuis 40 ans – TOUS les Présidents ont réformé au moins une fois les retraites. Ne rien faire, pour l’Histoire.

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Le ré-invité surprise

Après Roux de Bézieux qui confessait la semaine dernière "la planification (est) nécessaire en ce qui concerne l’écologie", ce matin sur Inter, Amélie de Montchalin, nouvelle ministre de la Transition Écologique déclare : "mon ambition c’est de réconcilier les Français avec une méthode qui s’appelle la planification". Le plan, instrument ringardisé durant tout le cycle néolibéral (1980-2020), se voit donc ressuscité par ses traditionnels ennemis irréductibles : les patrons et les technos…

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La fin de la démocratie (suite)

Donc, on ressuscite le plan (lire article précédent). Ce retour au dirigisme imposé par le climat se cantonnera-t-il à la sphère économique ? … ou s’étendra-t-il demain à nos démocraties ? Sur ce point on a bien écouté Jean-Marc Jancovici.

Interrogé par France Info, voilà ce que Janco déclare : pour tenir les objectifs climatiques et éviter famines, épidémies et guerres, il faut "se mettre en économie de guerre" dès à présent (pour info l’Ukraine c’est -45% de PIB en 2022).

Est-ce compatible avec la démocratie ? Janco ne répond pas directement à cette question, mais – en fait – si on l’écoute bien, si. 

Après avoir dénoncé l’inculture scientifique et climatologique des ministres, il affirme : "on ne peut pas traiter correctement un problème qu’on ne comprend pas", puis, tapant plus haut et plus fort " être Président de la République, c’est avoir été élu, ça n’est pas réussir un test de connaissances". Et enfin, "on ne peut pas changer les lois de la physique par un vote à l’Assemblée Nationale".

En clair : le règlement de la dégradation environnementale mondiale est un problème scientifique et non politique

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TTSO à Cannes (enfin presque)

Pendant Cannes, tous les jours nos copains du magazine Trois Couleurs nous racontent la projo qu’il ne fallait pas rater. Ce soir : Les Amandiers de Valeria Bruni Tedeschi

On ne s’étonne plus de rien. Voir dans une fête un grand cinéaste rouler des pelles à deux personnes (simultanément) avant de vomir dans une jardinière ? Une apparition quasi burlesque de Sarkozy au détour d’un couloir de palace alors qu’on cherche, hagards, la suite où on doit interviewer l’écrivaine Annie Ernaux ? La base. Seuls les films parviennent à nous surprendre. Comme Les Amandiers de Valeria Bruni Tedeschi, plongée dans l’émulation collective de l’école de théâtre des Amandiers, à Nanterre, dans les années 1980.

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La Q de la semaine

Le plan serait donc le moyen de s’attaquer au problème du siècle. Comme au problème du sexe ! Oui, du Guardian à Maïa Mazaurette en passant par TF1, tout le monde nous conseille de planifier nos plages d’intimité, afin "d’érotiser le temps" (= faire monter l’excitation tout l’après-midi au bureau)… mais quid de la spontanéité ? Notre question ce soir : pensez-vous que le sexe gagne à être prévu ?

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