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Si vous avez passé la journée dans une grotteRetraites : nouvelle baisse de la mobilisation partout en France avec 420 000 manifestants recensés à 18h (hors Paris) vs 520 000 la semaine dernière et 980 000 le 7 mars (= record) Manifestations : 72% des Français souhaitent "la suspension" ou "le retrait" de la réforme des retraites et 53% disent craindre d'aller manifester par peur d'être "victime de violences" (source : sondage YouGov/HuffPost) Economie : le FMI prévoit une croissance mondiale "inférieure à 3%" en 2023 et anticipe "une croissance autour de 3% durant les 5 prochaines années" soit la "plus faible perspective à moyen terme depuis 1990" |
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Ça valait le coup ?Un accord de partenariat EDF + géant chinois du nucléaire (CGN), le doublement des capacités de production d’Airbus en Chine… pas sûr que les deux "gros" succès business du voyage présidentiel en Chine redressent beaucoup le déficit commercial franco-chinois (50Mds€ en 2022), mais il va falloir s’en contenter, parce que, côté militaro-diplomatique, euh… Macron n’a obtenu aucun engagement chinois à ne pas livrer d’armes à la Russie (c’était pourtant son objectif)… |
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On en est làAvant le départ du cortège parisien, Jean-Luc Mélenchon célèbre cet après-midi "le plus long conflit social du pays depuis 1968". Vraiment ? Ouest-France a fait les comptes. Depuis la 1ère grande manifestation du 19/01, il s’est écoulé exactement 77 jours. C’est certes 4x plus qu’en mai 68 (20 jours) mais le record est encore (très) loin : en 2016, la contestation sur loi travail (= "El-Khomri") avait duré 190 jours, celle contre la réforme des retraites de 2010 (= passage aux 62 ans) 245 jours.
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Une décision capitaleLe Monde publie aujourd’hui une tribune intéressante de Pierre Brunet, professeur de Droit Public à la Sorbonne. Son point : la décision attendue du Conseil Constit' (CC) affectera potentiellement bien plus que le sort des retraites, l’agitation de la rue, ou la longévité du job de Borne. Dans la mesure où "le président (a) fondé toute la légitimité de cette réforme sur son élection" (le PR déclarait encore hier "Si les gens ne voulaient pas des 64 ans, ce n'était pas moi qu’il fallait mettre en tête au premier tour"), 2 voies s’ouvrent au CC. (1) "S’il ne censurait pas la loi ni l’usage des différents articles de procédure, le Conseil constitutionnel confirmerait la conception présidentialiste de la Constitution actuelle". La légitimité du Président élu est la plus forte. (2) A l’inverse, "s’il annulait la loi en se fondant sur des motifs tirés des procédures suivies, voire en invoquant la violation d’un principe de sincérité des débats parlementaires (…), il donnerait de la Constitution une conception clairement parlementariste". Un tournant … mais surtout (3) un coup dévastateur pour le Président – source unique d’inspiration et de validité démocratique de cette réforme (et de ses procédures d’adoption) -- qui se retrouverait… |
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Lire au lit (et pas dans Playboy)"J'attrape le bout de sa cravate froissée, l’attire vers moi en la tirant, l’assieds sur la chaise du bureau et m’installe à califourchon sur lui, mes doigts dans ses cheveux, ma langue dans son oreille, ma main sur la boucle de sa ceinture, et vous avez compris la suite, je ne vais pas non plus vous envoyer une copie de la sextape". Marlène Schiappa - Sa façon d'être à moi (2021) |
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