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Si vous avez passé la journée en boîte

Finances : Michel Barnier juge "très grave" la situation budgétaire française et réclame un audit complet afin de disposer de "tous les éléments pour apprécier l’exacte réalité"

Liban : nouvelles explosions cet après-midi de talkies-walkies, de batteries et de systèmes de panneaux solaires (au moins 9 morts et 300 blessés sont recensés)

Retraites : le Bureau de l'Assemblée juge "recevable" la proposition de loi du RN visant à rétablir l'âge de départ à 62 ans vs 64 aujourd'hui (le texte sera donc débattu le 31/10 lors de la niche parlementaire du RN)

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C’est simple

La situation financière de la France est "très grave" dixit le rapporteur du budget à l’Assemblée, Charles de Courson (60Mds€ de baisse d’impôts sur les 7 dernières années soit plus de 2 points de PIB se greffant sur une situation structurellement déficitaire). Avant même d’initier le plan de retour à l’équilibre négocié avec Bruxelles, la tenue de nos objectifs (retour à 3% en 2027) n’est d’ores et déjà plus envisageable/souhaitable (dixit Moscovici, Président de la Cour des Comptes).

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C’est très simple

Pour justifier l'augmentation des impôts, Barnier doit absolument mettre en avant l’échec total du bilan de Macron (au moins) en matière de finances publiques, voire d’instruire le procès fait à Le Maire et à Bercy accusés d’avoir manqué de sincérité dans la présentation des comptes de la nation. Augmenter les impôts est donc inacceptable pour les troupes macroniennes (soutenir Barnier = admettre la cata financière)… autant que ça l’est pour le RN (dixit Bardella) – qui de toutes façons – rase gratis.

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Le cynisme ne paie pas

Un cynique, disait Oscar Wilde, connaît le prix de tout et la valeur de rien. Dans notre monde sans pitié, ce devrait être un atout. Et de Machiavel à la littérature managériale d’aéroport, il ne manque pas d’auteurs pour suggérer que l'intérêt personnel est le mobile ultime de toute action

Une étude récemment publiée par le British Journal of Psychology nuance pourtant ce point de vue. Olga Stavrova et ses collègues ont d’abord confirmé que les personnes qui ont une vision cynique du monde ont un plus grand appétit de pouvoir (plus, d’ailleurs, par peur d’être exploité que par désir d’exploiter autrui). Rien d’étonnant à cela.

Ce qui l’est, c’est que cet appétit n’est pas souvent satisfait. Dans un échantillon de 10 000 managers, ceux qui affichent les croyances les plus cyniques ont un peu moins de chances d’atteindre une position de leadership dans les 10 années suivantes. Et quand les leaders sont choisis par leur pairs, l’effet est très net : les membres les moins cyniques d’un groupe de travail ont 3x plus de chances d’être désignés leaders.

Le cynisme est-il contre-productif ? Ou est-ce le fait de ne pas l’avoir assez bien dissimulé ? Les cyniques auront leur avis sur la question

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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Notre contribution au Sibony : vous êtes sorti/e du bureau ?

Si (cf le 30 Second MBA, plus haut) être "cynique" ne garantit pas une carrière éclatante (même dans la banque d’affaires ?)… être imbuvable n’est pas nécessairement disqualifiant quand il s’agit de faire d’autres choix que ceux d’une promotion ! Une étude autrichienne montre que, pour les deux sexes, le narcissisme, voire la psychopathie et le machiavélisme d’un/e partenaire (de lit, pas de tennis) potentiel/le ne sont pas ressentis comme des défauts rédhibitoires…

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