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Si vous avez passé la journée au standard

Sécurité : après le meurtre de Philippine (le principal suspect était sous OQTF et avait déjà été condamné pour viol), Bruno Retailleau (Min. Intérieur) promet une "évolution de l'arsenal juridique"

Budget : Laurent Saint-Martin (min. Budget) prévient d'un "risque avéré" que le déficit public dépasse les 6 % du PIB en 2024 (l'objectif de Le Maire en début d'année était de 5,1%)

Liban : l'ONU recense 90 000 déplacés suite aux frappes israéliennes qui ont fait au moins 51 morts aujourd'hui, Tsahal annonce "se préparer à une possible intervention au sol"

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Service Après-Vente… des ministères…

Après avoir raccroché avec Marine Le Pen et obligé son ministre de l’Economie à faire repentance, Barnier n’a pas lâché le combiné ! On apprend aujourd’hui qu’il a également appelé David Lisnard, le maire de Cannes, pour "s’excuser" (c’est Lisnard qui le dit) des propos de sa ministre de l’Ecologie, Agnès Pannier-Runacher, qui avait pointé l’"imperméabilisation des sols et la densification" de Cannes comme responsables des mégas inondations que la ville a connues ce week-end…

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En confiance !

On apprend aujourd’hui que le nouveau ministre des Transports n’abandonnera pas son mandat de Président du Conseil départemental de l’Essonne, celui de la Mer, de maire de Lorient, celui des Sports, de maire de Châteauroux et celui de la "Sécurité du quotidien", de maire de Valence. Ajoutons à ça Rachida Dati qui n’a jamais quitté ses fonctions de maire du 7e. Un cumul de mi-temps donc, qui en dit long sur la confiance qu’ont les membres du gouvernement en leur propre longévité (et à moins de 18 mois des municipales) !

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Le paradoxe des fonds verts

Peut-être votre banquier vous a-t-il déjà conseillé des fonds "verts", dont les gérants intègrent, en plus de la rentabilité financière, des critères environnementaux. En théorie, orienter le capital vers les entreprises les plus "vertes", et priver au contraire de ressources financières les entreprises "brunes", c’est mettre la finance au service de la planète.

Samuel Hartzmark et Kelly Shue, deux professeurs de finance, ont disséqué les émissions de 3 000 entreprises sur 18 ans pour vérifier si cette logique fonctionne. Contre toute attente, ils concluent que l’investissement "vert" est contre-productif. Car les entreprises "brunes" émettent beaucoup, beaucoup plus que les vertes : à C.A. égal, les matériaux de construction génèrent 1 000 fois plus de CO2 que l’assurance. Mais un assureur qui reçoit plus de capital n'émettra pas moins de CO2… tandis qu’un cimentier incapable de financer des investissements de transition polluera plus !

La vraie finance environnementale, expliquent les auteurs, ne consiste donc pas à se pincer le nez devant les actifs "toxiques". Au contraire, il faudrait investir dans les sociétés les plus "sales", assez massivement pour infléchir leur stratégie. Pour avoir de l’impact, il faut accepter de se salir les mains…

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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Le nouveau Laurence Nardon est sorti !

La responsable du programme Amérique du Nord à l’IFRI (Institut Français des Relations Internationales) et surtout la voix, l’intelligence et la science à laquelle tous les mercredis, dans notre podcast New Deal, nous nous en remettons pour nous expliquer l’actualité américaine, Laurence Nardon, donc, sort son nouveau livre : Géopolitique de la puissance américaine. Comment face à ses 3 défis majeurs du XXIe siècle, les US tentent de demeurer leader sur les plans culturel, économique ou militaire.

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Notre contribution au Sibony : investissez dans le sale !

Ainsi donc selon Sibo, il faudrait d'abord investir dans "le sale" pour moins polluer. Un conseil qui ne se restreint pas aux salles de marché ! Dans son ouvrage Le rois des cons (2018), l’écrivaine féministe Florence Montreynaud rappelle qu'"au 17e siècle, se polluer… c’était se masturber, le sens originel du verbe étant « profaner, souiller, déshonorer » et que jusqu’au 20e siècle, une pollution nocturne a désigné une émission involontaire de sperme pendant le sommeil".

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