Recevez le smart email du soir. C’est gratuit !

Si vous avez passé la journée à Stockholm

Nobel de Chimie : le prix est attribué à David Baker (US), Demis Hassabis (UK) et John Jumper (US) pour leurs travaux sur les protéines (les 2 derniers, salariés de Deepmind, filiale de Google, ont mis au point une IA capable de prédire la structure des protéines)

IA : OpenAI (créateur de ChatGPT) annonce ouvrir des bureaux à Paris (après Londres et Dublin) pour "accéder au vivier de talents français" et "collaborer étroitement avec les entreprises et institutions françaises"

Budget : Gabriel Attal prévient que le projet d'économies porté par le gouvernement Barnier (et dont Ensemble est un pilier) ne comporte "pas assez de réformes et trop d'impôts"

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

IA – Côté clair

Grâce aux modèles d’Intelligence Artificielle développés par les récipiendaires du Nobel de Chimie, on a réussi en quelques années à résoudre un défi sur lequel les scientifiques butaient depuis un demi siècle : comprendre le rôle et la structure des protéines, un "puzzle" d’une telle complexité qu’il prenait des années à résoudre pour chaque protéine… avant l’utilisation de l’IA. NB : DeepMind a partagé gratuitement le code de son modèle et la base de données qui en résulte. Remarquable.

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

IA – Côté obscur

Make no mistake, l’arrivée d’OpenAI en France (cf plus haut) n’est qu’une nouvelle manifestation de la dépossession de l’excellence française dans ce domaine fondamental. Depuis le début de l’année, les fonds de capital risque US ont participé à 90% des levées effectuées par les start-up françaises de l’IA s’assurant ainsi leur propriété (au moins partielle). Aujourd’hui, c’est le principal atout français qu’OpenAI vient capter à la source : l’élite de nos ingénieurs (X, Normale, Mines) bossant dans les labos publics ou privés.

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

 

 

L’ennui, père de tous les vices

Votre chef(fe) vous harcèle, et semble prendre plaisir à vous faire souffrir ? Peut-être est-ce tout simplement… qu’il/elle n’a rien de plus intéressant à faire. C’est en tous cas ce que suggère une série récente de neuf études, impliquant plus de 7 000 participants, sur le rôle de l'ennui dans l'apparition du sadisme.

D’après ces études, les individus qui s'ennuient souvent dans la vie quotidienne sont plus enclins à des comportements sadiques, que ce soit en ligne (comme le trolling) ou chez soi (par ex., en étant verbalement cruels envers leurs enfants.) Mais surtout, l’ennui suscite le sadisme : entre des participants qui regardent une vidéo amusante et ceux qui en voient une ennuyeuse, les seconds sont 2x plus nombreux à pénaliser financièrement les autres participants (et à y prendre plaisir), et 13x plus nombreux à tuer des vers de terre pour passer le temps (!)

Est-ce aussi vrai dans les entreprises ? D’ordinaire, on suppose plutôt le contraire : pour expliquer les comportements toxiques, on incrimine plus volontiers le surmenage que l’ennui. En attendant que d’intrépides chercheurs ne se penchent sur cette question, prenez quand même garde à ce que votre boss ne s’ennuie pas trop

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

 

En collaboration commerciale avec Google

Avec l'IA, YouTube libère la créativité

Chez YouTube, la priorité a toujours été donnée à la création. Et l’intelligence artificielle générative multiplie aujourd’hui les possibilités. "L’idée et son exécution n’ont jamais été aussi proches" explique Justine Ryst, à la tête de la plateforme. Des outils comme Dream Screen et Dream Track permettent par exemple de générer des arrière-plans vidéo et des bandes-son uniques grâce à l'IA. YouTube a également mis à jour son système de monétisation et de protection des contenus pour garantir une rémunération juste aux ayants droit, tout en luttant activement contre la désinformation. 

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

Notre contribution au Sibony : il faut toujours écouter Brassens

Si l’ennui mène vraiment au vice (cf 30s Mba), lecteurs adorés, il y a de quoi être inquiet. Certes, on est loin de ce que chantait Brassens ("95 fois sur cent la femme s’emmerde en b*isant") mais la réalité est brutale : 46% des femmes disent "s’ennuyer" pendant le sexe (sondage de 2017 repéré par le Figaro Madame !). Et la déception s'installe plus vite que prévu : selon une méga étude réalisée sur 10 000 Britanniques, les femmes perdent de l’intérêt pour le sexe avec leur partenaire régulier … au bout d’un an !

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn