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Si vous avez passé la journée à l'heure

Inégalités : le collectif les Glorieuses rappelle que les femmes gagnent 13,9% de moins que les hommes en France (équivalent temps plein) et travaillent donc "gratuitement" depuis ce vendredi 16h48 (NDLR : l'écart était de 16,7% en 2018)

Agression de supporters israéliens : la Maire d'Amsterdam déplore une "explosion d'antisémitisme", Macron condamne "fermement" des violences qui "rappellent les heures les plus indignes de l'Histoire", le gouvernement maintient au Stade de France la rencontre France-Israël le 14/11

Plan contre le narcotrafic : +40% d'effectifs pour le Parquet de Paris, création d'un parquet national dédié (sur le modèle du parquet antiterroriste), renforcement des sanctions contre les consommateurs pour faire "périr la pieuvre"

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La pieuvre donc

Malgré un arsenal législatif déjà conséquent, on estime qu'en France, 1 adulte sur 2 a déjà fumé du cannabis dans sa vie (= 2x plus que la moyenne européenne) et 3,4% en consomment régulièrement (stable depuis 10 ans). Mais à ce constat, il faut désormais rajouter l’explosion des autres drogues illicites (cocaïne et ecstasy) dont l’usage a presque doublé en 6 ans (3,9% des Français en ont consommé en 2023). Un business qui rapporte gros : le chiffre d’affaires annuel du secteur est estimé entre 3,5 et 6Mds€ (= autant que les petites boîtes du CAC 40)

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Le Fiorentino de la semaine : L'Allemagne doit pivoter

Les moteurs industriels de son succès économique sont en panne durable. L'automobile. La chimie. L’ingénierie. Ces 3 secteurs qui ont alimenté la croissance et la domination allemande connaissent une crise sans précédent. Les causes : la Chine qui a nourri la croissance industrielle de l'Allemagne avant de piller sa technologie et de changer de statut de client majeur à concurrent écrasant et la dépendance énergétique à la Russie (= explosion des prix du pétrole et du gaz post guerre en Ukraine). 

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En novembre, on va au théâtre

On aime le théâtre contemporain quand il est clair, simple et subtil à la fois. C’est le cas de Si tu t’en vas, nouveau spectacle de Kelly Rivière (autrice et interprète du carton An Irish Story). À partir du face-à-face entre une prof de lycée et son élève décrocheur, la pièce raconte plus largement la transmission et la confrontation entre les générations, celles d’aujourd’hui et celles d’hier. Du théâtre plus vrai que nature qui empoigne et bouleverse.

On s’est régalé aussi avec la reprise de la comédie de Fabrice Roger-Lacan, La porte à côté. Comédie romantique dans laquelle Grégoire Bonnet et Michèle Laroque reprennent les rôles d’Édouard Baer et Emmanuelle Devos. Une joute verbale de voisinage, avec des dialogues très bien troussés et des comédiens irrésistibles, un pur plaisir.

Et parce qu’on est en novembre, on se prend aussi des places pour un boost d’énergie phénoménale au Rond-Point : le Body Concert de la compagnie Ambiguous Dance Company. Ils viennent de Corée, font le tour du monde et rencontrent le succès partout. De la danse contemporaine qui mélange les genres, du ballet classique à la rave techno. Festif, jubilatoire et électrisant, un spectacle qui fait vibrer les corps et donne envie de danser. On y va !

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La bande son du week-end : The Cure - Songs Of A Lost World

Bon, disons-le tout net, ne comptez pas sur cet album de Cure, le premier depuis 16 ans !, pour vous guérir des désespoirs du monde. Fidèle aux thèmes du groupe (depuis 45 ans) on y parle tristesse, temps qui passe et regrets… et Robert Smith a toujours autant la voix au bord du sanglot. Mais quels musiciens et quel album ! 8 titres s’ouvrant chacun sur de sublimes et longues intro magnifiquement servies par une batterie somptueuse. Dieu que ce désespoir-là réconforte !

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Le film du dimanche soir : Le Grand Silence - Sergio Corbucci (1968)

Pour résumer ce film, on peut dire : un western spaghetti tourné dans la neige, dans lequel Trintignant incarne un pistolero muet affrontant une bande d’affreux menée Klaus Kinski. Ou on peut choisir la version Wikipedia : "Conçu par Corbucci comme un western désenchanté et nihiliste inspiré par la mort de Che Guevara et de Malcom X, le film souligne la façon dont l'action de l'État et ses lois sont progressivement dominées et corrompues par les forces du capital".

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