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Si vous avez passé la journée au combat
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L’avenir c’est l’hybride... et on ne parle pas d'automobile mais bien du Covid. Face à une épidémie revenue à son niveau de janvier, le UK plaide désormais pour "l’immunité hybride". En clair, le variant Delta -- ultra-contagieux -- est devenu incontrôlable donc on protège tous les plus âgés/vulnérables avec le vaccin et on laisse les autres (jeunes ou antivax) se faire contaminer sans restreindre les libertés. L’objectif : que le virus finisse par s’éteindre de lui-même "faute de nouvelles personnes à contaminer", ce qui devrait arriver dès la "mi-août" au UK. |
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Le Fiorentino de la semaine : Le débat de fond"... entre les Emirats arabes unis (EAU) et l'Arabie saoudite sur l'avenir du pétrole. Pour les EAU, la demande de pétrole va s'effondrer dans quelques années du fait de la transition écologique. Et ils ne veulent pas se retrouver, quand ça se produira, avec des dizaines d'années de réserves devenues inutiles. Leur raisonnement est donc simple : il faut augmenter massivement la production de pétrole tant qu'il y a de la demande même si cela provoquera une chute des cours. Le but de cette accélération de la production est de |
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TTSO à Cannes (enfin presque)Pendant Cannes, tous les jours nos copains du magazine Trois Couleurs nous racontent la projo qu’il ne fallait pas rater. Ce soir : Benedetta de Paul Verhoeven + Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier "Cannes a chaud, Cannes enlève le haut avec Virginie Efira, fiévreuse dans la peau d’une religieuse touchée par la parole christique mais aussi, plus littéralement, par une jeune camarade de couvent. Le réalisateur de Basic Instinct s’installe au 17e siècle, en pleine peste noire, pour adapter un bouquin au titre éloquent : Sœur Benedetta, entre sainte et lesbienne. C’est drôle, grotesque et amoral à souhait – coucou le sextoy à l’effigie de la Vierge. |
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La 2 Do du week-endCe week-end, on va faire deux trucs. Avec légèreté. Samedi, nous nous plongerons dans le numéro de juillet de Philosophie Magazine qui consacre son dossier central à l’étrange gravité du sexe. Disons-le tout net nous partageons l’étonnement qui sous-tend ce titre. Si nous n’ignorons rien de l’importance des combats sexuels menés ces dernières années, nous sommes profondément interloqués par l’exclusivité du sérieux avec lequel les relations intimes entre adultes consentants sont à présent traitées. Au point de donner à notre version résolument optimiste des relations intimes entre adultes parfois des allures de combat. Samedi, c’est donc vers les philosophes que nous nous tournerons pour trouver une réponse à la question dont nous nous étonnons qu’elle ait entièrement troqué le physique pour le méta. Dimanche, il est possible que nous ayons besoin de rire après nos lectures de la veille. Ça tombe bien, nous avons exactement ce qu’il faut et même bien au-delà. Les éditions Pavillons Poche (Robert Laffont) viennent de ressortir ce que nous considérons comme le livre le plus drôle que nous ayons jamais lu : L’omelette byzantine de Saki. Il est possible que vous ne connaissiez pas cet auteur anglais tué à la guerre de 14 et si c’est le cas nous sommes en train de vous rendre le plus grand service de votre vie. Des nouvelles de trois pages portant la dérision, l’intelligence et le dandysme à un niveau jamais atteint. On ne touche pas au génie, on y nage. Dans les eaux d’Evelyn Waugh, Nancy Mitford ou PG Wodehouse, mais en les dépassant. Nous les saluerons de la main et quitterons définitivement le rivage. |
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C'est Cannes et vous l'avez bien méritéBien sûr, Cannes c’est l’incompréhensible du Carax et la vie à hauteur de vache (à tout prendre, nous choisirons cette deuxième option) mais c’est aussi ces émotions plus sourdes, ces souffles plus courts ceux que nous avons connus dans l’obscurité des salles et dans la noirceur de nos troubles. Ceux que nos copains de Trois Couleurs ont voulu célébrer ce soir. Enjoy ;) |
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La bande-son du week-end : Bobby Gillepsie & Jehnny Beth - Utopian AshesIl aura donc fallu l’alliance du chanteur d’un groupe culte (Primal Scream) et d’une artiste française pour ressusciter le son américain de la fin des 70s. Que les noms de Pat Benatar ou Bob Seger évoquent ou non quelque chose pour vous, il nous paraît peu probable que l’ampleur et le lyrisme de cette inspiration épargnent vos cœurs brisés pour toujours. |
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