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Si vous avez passé la journée à patienter

Incidents au Stade de France : Gérald Darmanin admet qu'il "évident que les choses auraient pu être mieux organisées" et maintient sa version de "30 000 à 40 000 supporters anglais (présents sur place) sans billets (ou) avec des billets falsifiés"

Guerre en Ukraine : les US affirment que la guerre va encore durer "plusieurs mois", un des négociateurs russes dit envisager que les territoires conquis organisent dès cet été des référendums sur leur rattachement à la Russie

Hôpital : le syndicat Samu-Urgences recense des "difficultés" (= "fermetures complètes la nuit" ou "organisations dégradées") dans "120 services d’urgence" soit 20% des hôpitaux publics ou privés concernés (lire sujet suivant)

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Inutile

... la "mission flash" sur la crise des hôpitaux ? Probable, la nouvelle ministre de la Santé a déjà tous les chiffres sur son bureau (et ils viennent de ses propres services). On les lui rappelle. 1) En moyenne 5 ans après leur diplôme, 30% des infirmiers/ères ont cessé d'exercer. 2) En 2018, 1 médecin sur 2 avait +55 ans et un tiers +60 ans. 3) La suppression du numerus clausus actée en 2021 ne résorbera le manque de médecins que vers 2035. Enjoy la salle d'attente. 

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Vous avez le niveau ?

Pour décoder du Le Maire ? Testez-vous ! Ce matin sur Inter, l’uber ministre de l’Economie le jure, "le quoi qu’il en coûte, nous en sommes sortis", puis, au même micro, il déclare "quoi qu’il arrive nous maintiendrons les dispositifs de soutien (au pouvoir d’achat des Français)"… euh mais alors c’est quoi la différence entre le "quoi qu’il en coûte" et le "quoi qu’il arrive" ?… Patience, la réponse intervient à la 10e minute de l’interview : "le quoi qu’il en coûte

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Ce n’est pas leur job que vos salariés quittent, c’est vous

La "grande démission", grande nouveauté ? Voire. Les départs volontaires sont un sujet d’étude depuis un siècle. En 1958, James March et Herbert Simon (excusez du peu) formulaient la théorie que nous utilisons encore tous : la dém, c’est un arbitrage entre satisfaction dans le poste actuel et disponibilité d’autres options.

Ce qui ne cesse de progresser, c’est la compréhension de ce qui détermine la "satisfaction" en question. Une méta-analyse publiée en 2018 examine ainsi… 57 facteurs possibles, allant du salaire au fameux "engagement", en passant par la personnalité des démissionnaires.

Évidemment, l’étude ne révèle pas "le" déterminant du turnover. Bonne nouvelle, expliquent les auteurs : la multiplicité des facteurs de départ signifie que vous avez, pour ralentir l’exode, beaucoup de leviers à disposition.

Mais lesquels ? Le premier, c’est… de ne pas être un affreux. Dans la vague récente de départs, explique la MIT Sloan Management Review, les "cultures toxiques" comptent 10x plus que les salaires. Et une autre étude quantifie le coût d’un "manager toxique" : bien plus que ne rapporte une "superstar"… Pour stopper la grande démission, pratiquez la détox managériale !

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.  

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30 Second LOVE MBA

Allez-vous changer d’employeur avant de partenaire (cf article Sibo, plus haut) ? A priori y’a pas photo : en France, un salarié reste en moyenne 11 ans avec le même employeur tandis que la durée de vie d’un couple tourne autour des 4 ans. En 2015, une étude de l'Insee établissait que le facteur le plus explicatif de rupture conjugale était le modèle parental : avoir des parents qui se sont séparés alors qu’on n’avait pas atteint 18 ans accroit le risque de démission de son propre couple de 70%.

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