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Si vous avez passé la journée dans le désert

Protectionnisme : Bruno Le Maire annonce que la France et l’Allemagne vont porter conjointement un projet d’Inflation Reduction Act (IRA) européen (IRA = la loi à 400Mds$ de Biden destinée à attirer les industries d’avenir sur le sol US)

Pouvoir d'achat : l'Insee annonce que l'inflation a ralenti en décembre et retombe à +5,9% vs +6,2% en novembre en raison d'une baisse des prix de l'énergie (les prix de l'alimentation continuent eux d'augmenter)

Covid : Olivier Véran annonce que 1/3 des passagers arrivant de Chine ont été testés positifs à leur arrivée, l'OMS affirme que les chiffres publiés par Pékin (= 15 morts depuis le 7 décembre) "sous-représentent l'impact réel de la maladie" 

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"Il faut entendre les Français"

C’est la consigne passée par le Président à ses ministres lors du premier Conseil de l’année ce matin. "Mettez-vous du côté des gens", ajoute-t-il. Nul doute que chacun/e des participants à la réunion sera particulièrement intéressé/e par le sondage Ifop (pour Politis) du jour et qui montre que 68% des Français sont favorables à la mise en place d’une réforme des retraites… qui ramènerait l’âge légal de départ à 60 ans !

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Il est temps !

La France et l’Allemagne s’apprêteraient donc à proposer à l’UE de se doter d’un projet d’industrialisation et de protectionnisme tech équivalent à l’arsenal US (IRA, voir plus haut). Il est temps (bis) ! Dans un papier éclairant, l’Opinion cite Thomas Grjebine, économiste au CEPII : "Les Chinois payent 28% de taxe pour exporter une voiture électrique aux US vs 10% pour la vendre en Europe et l’Europe paye 25% de taxe pour exporter en Chine". De son côté le Baromètre mondial 2022 de Trendeo

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Et si votre PDG valait 3x plus qu’on ne le pensait ?

Dans quelle mesure la performance des entreprises dépend-elle des PDG ? On l’a déjà dit ici, ce n’est pas seulement un débat politique, mais aussi une question que la recherche traite depuis de longues années. Avec, historiquement, une réponse assez simple : "l’effet PDG", c’est-à-dire la part de la performance de l’entreprise imputable au (ou à la) big boss, est estimé autour de 10-20%, selon les pays, les époques et les secteurs.

Mais comme souvent, tout dépend de comment on calcule. Une importante étude de 2014, récemment répliquée, approfondie et étendue (à 5 000 PDG dans 2 000 entreprises), utilise une méthode différente. Très schématiquement, elle prend mieux en compte le contexte : "l’héritage" que trouve le CEO à sa prise de poste, le poids de l’entreprise considérée dans la moyenne de son secteur, et l’effet du PDG sur la performance après son départ.

Des ajustements techniques, apparemment… mais qui changent radicalement la conclusion : l’effet PDG représente presque 40% de la performance !

De là à conclure que les salaires des PDG sont justifiés, il y a un gouffre, bien sûr. Mais gageons que quelques-uns d’entre eux vont faire suivre cette étude à leur comité des rémunérations !

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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COF-FI-GNON

Depuis 1928 ces trois syllabes sont celles d’un pouvoir et d’une séduction qui ne ressemblent à aucun autre. Opticien et lunetier à Paris, COFFIGNON a habillé – sur mesure – les regards du Général de Gaulle, de François Mitterrand, de Brigitte Bardot ou de Johnny. Chaque paire de lunettes est réalisée dans les matériaux les plus nobles et exprime la singularité de son/sa propriétaire. Des lunettes qui sont enfin ce qu’elles devraient être : un objet précieux, unique et durable. En trois syllabes.

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Notre contribution au Sibony

Ne croyez pas que les PDG soient les seuls à surestimer leurs capacités et que le bureau soit l’unique endroit où nous nous attribuions des mérites que nous n’avons pas ! Selon notre Q du 29/10/2019, près d’une de nos abonnés sur trois (28%) et plus d’un de nos abonnés sur 5 (21%) sont d’avis que leur partenaire (de lit, pas de tennis !) actuel/le surestime ses compétences libidinales.

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