Recevez le smart email du soir. C’est gratuit !

Si vous avez passé la journée en face à face

Me Too : Emmaüs publie le témoignage de sept femmes accusant l'Abbé Pierre de harcèlement sexuel ou d'agressions sexuelles entre la fin des années 1970 et 2005 

Baignade : 36 ans après la promesse de Jacques Chirac (alors maire de Paris) et avec 1,4Mds€ investis depuis 2016, Anne Hidalgo s'est baignée ce matin dans la Seine

JO : à 10 jours de la cérémonie d'ouverture, 60% des Français se disent "indifférents" ou "inquiets" vs 35% qui sont "satisfaits" ou "enthousiastes" (sondage Ifop)

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

Un monde nouveau

L’Opinion consacre un article au divorce croissant entre le PR et son camp, ministres et députés. On comprend mieux pourquoi Gabriel Attal déclare ne pas "aspirer à être le prochain Premier ministre", Macron reproche à ses troupes leur ingratitude et/ou leur mollesse. Sa solution : "il faut qu’une génération meure" (celle des Attal, Le Maire, Darmanin, Véran, etc. NDLR) pour faire émerger "un monde nouveau". Un déni de réalité ? C’est quasiment l’analyse de Darmanin selon lequel : 

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

Modèle européen

Malgré la percée de l’extrême-droite au Parlement européen (+45% de sièges vs 2019), les eurodéputés ont choisi hier de faire tout comme avant. La présidente du Parlement (Roberta Metsola, droite) a été réélue facilement et grâce à un nouveau "cordon sanitaire", les partis allant de la gauche radicale (dont LFI) au PPE (= droite conservatrice) se sont partagé les 14 postes de vice-président. Exclus donc : les 3 groupes d’extrême-droite dont les Patriotes pour l’Europe (= RN + alliés) pourtant 3e force politique de l’hémicycle.

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

 

 

Le pouvoir rend-il fou ?

Question à la fois éternelle et d'actualité : le pouvoir rend-il fou ?

Adam Galinsky, de l’université Columbia, a tenté de mesurer les effets psychologiques du pouvoir. Exemple de résultat : si on vous demande de vous dessiner un "E" sur le front, et si vous vous sentez "puissant", vous le dessinerez à l’envers – comme vous le voyez, et non comme le voient les autres. Le pouvoir rend littéralement incapable de se mettre à la place d’autrui. De son côté, Dacher Keltner (Berkeley) a montré que les puissants manquent d’empathie : pensez au jour où votre boss n’a pas fait l’effort de sourire à vos blagues faiblardes.

Mais l’étude la plus inquiétante est celle publiée dans Brain par un ancien ministre britannique et un psychiatre. Elle suggère de définir une nouvelle maladie : le "syndrome d’hubris", associé au pouvoir "détenu pendant plusieurs années avec peu de limites". Parmi ses 14 symptômes : la perte de contact avec la réalité, le mépris manifeste envers autrui, les discours messianiques et enflammés, la prise de risques inconsidérés, et l’incompétence dans la gestion des détails. Si ça vous rappelle quelqu’un, on espère que c’est juste votre PDG (mais nous on a au moins un autre nom en tête)…

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

 

Un goût de vacances

Le site Agriculture Circulaire rend cette semaine hommage à l'une des plus belles régions de France : la Camargue. Un plaidoyer pour ses paysages atypiques façonnés par le "patient travail des hommes" bien sûr mais aussi pour ses "bious". Les "bious" ? Ces taureaux emblématiques (biou =  bœuf en provençal) élevés en liberté spécifiquement pour la course camarguaise par des manadiers (= éleveurs) et des gardians à cheval. Plus qu'une "institution, un mode de vie, une passion, un sacerdoce". 

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

Notre contribution au Sibony

Non seulement le pouvoir rend fou (cf l'excellent papier de Sibo plus haut) mais il impacte aussi fortement notre libido. C'est en tout cas ce qu'affirme une étude chinoise parue en 2018 dans le Asian Journal of Social Psychology : se sentir en situation de puissance fait augmenter "significativement" l'attirance pour le sexe opposé, chez les hommes comme chez les femmes. Mais rassurons-nous, le pouvoir ne fait pas tout : selon un sondage Ifop (2018)

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn