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Si vous avez passé la journée à secPénurie de carburants : Elisabeth Borne annonce la réquisition des "personnels indispensables" dans les entrepôts d'Esso/Exxon après des accords salariaux "significatifs" et promet également de "débloquer la situation" si les négociations chez Total n'aboutissent pas Guerre en Ukraine : de nouvelles frappes russes endommagent des infrastructures énergétiques, Kiev demande aux Ukrainiens de limiter leur consommation d'électricité Economie : le FMI prévient que 43% des économies mondiales (environ 1/3 du PIB mondial) vont connaître la récession d'ici fin 2023 dont l'Italie ou l'Allemagne mais pas la France |
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On s’en serait pourtant bien passéEt voilà, alors qu’elle s’y refusait encore hier, Elisabeth Borne a fini par trancher : il y aura bien réquisition de personnels dans les raffineries. Un vrai risque politique : la réquisition dans le privé est très encadrée (= possibilité de voir la mesure annulée en justice), elle ne peut pas concerner tous les grévistes (= ne permet pas de retour à la "normale") et présente surtout un danger de contagion sociale (= chez Total, la CGT a déjà promis "la guerre").
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Quand ça veut pasC’est désormais l’espoir français : un hiver clément permettant -- au moins -- d’éviter des coupures d’électricité. Un pari somme toute raisonnable : les 9 derniers hivers ont tous affiché des températures supérieures aux normales de saison. Eh bien, non ! Même ça le destin nous le refuse ! Selon le dernier modèle de prévision saisonnière européen (dont les projections à moyen terme sont fiables à 60%) l’hiver va être plus sec et surtout plus froid que d’habitude.
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L’assaut finalS’il est bien impossible de prévoir l’issue militaire du conflit ukrainien, une victime commence à être bien identifiée : l’industrie française. Autopsie. L’économiste Patrick Artus a fait les calculs : "pendant au moins deux ans le prix de l’énergie sera environ 7x plus élevée en Europe qu’aux US entraînant un supplément de coût total de 20% pour l’industrie européenne". Face à cela, 2 issues sont possibles : La délocalisation : se redéployer vers des sources d’énergie et/ou main-d’œuvre compétitives (Amérique et Asie) – ce sera la solution des grands groupes qui peuvent se permettre ces investissements. La faillite : ce sera le cas pour les PME qui ne pourront faire face à l’explosion de leurs coûts. Rien à faire ? Si protéger les entreprises : c’est ce que l’Allemagne fait avec son plan de bouclier énergétique à plus de 200Mds€. C’est également ce qu’Elisabeth Borne a demandé à Bruno Le Maire de chiffrer ce week-end dans une version minimale (bouclier PME uniquement). Résultat, ça coûterait entre 12 et 23Mds€ (10x moins que le plan allemand). Verdict : on n’a pas les moyens, idée abandonnée. Cette guerre-là est perdue.
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HSBC : Pensez-ySelon l'Insee, après être retombé à son niveau pré-Covid au 2e trimestre, le taux d'épargne des Français va repartir à la hausse d'ici la fin de l'année. Mais alors que faire de cette nouvelle épargne ? HSBC vous répond : profitez-en pour équilibrer votre patrimoine ! Et ça commence par se constituer une épargne de précaution pour faire face aux coups durs (maladie, chômage, factures imprévues). Avec 3 conseils clés : 1) prévoyez l'équivalent de 3 à 6 mois de vos revenus mensuels (ni plus, ni moins) ; |
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La Q de la semaineBien sûr, face aux rigueurs de l’hiver (cf plus haut) ce sera col roulé Le Mairien pour tout le monde. Ok mais une fois quitté Bercy/le bureau et revenu à la maison, la stratégie la plus calorifère constituera-t-elle toujours à se planquer sous le lambswool ? Notre question ce soir : pour vous tenir chaud cet hiver envisagez-vous de faire plus souvent l’amour ? |
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