Recevez le smart email du soir. C’est gratuit !

Si vous avez passé la journée à reculer

Budget : Borne engage "la responsabilité du gouvernement" avec l'article 49-3 afin de "donner un budget à notre pays" (la NUPES et le RN déposent des motions de censure qui ne passeront pas puisque les LR vont s'abstenir)

Guerre en Ukraine : Poutine annonce l'application de la loi martiale dans les territoires annexés, l'administration pro-russe fait évacuer une partie de la ville stratégique de Kherson devant l'avancée des troupes ukrainiennes

Sobriété : la consommation de gaz a diminué de 14% en France depuis août vs la moyenne des 5 années précédentes, pour l'électricité la baisse est de 5% (source : Min. Transition Energétique)

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

Pouyanné : quelques éléments de référence

C’était la conversation du jour, le tweet du patron de Total "fatigué de cette accusation de (s’)être augmenté de 52%". Pouyanné communique donc son salaire sur les 5 dernières années : 5,5M€ en moyenne. Trop ? C’est 40% de moins que la moyenne des patrons du CAC40 en 2021 (8,7M€), dont Total est pourtant l'une des 3 ou 4 plus grosses valorisations. Pas assez ? C’est 340x le SMIC. En France ce ratio (grand patron/salarié le + modeste) était 1 à 25 dans les 80s. 

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

Pouyanné : LA référence

Comme chaque fois en matière d’entreprise et de management… c’est Olivier Sibony ! Dans son 30 Second MBA du 29/05/2019, notre prof préféré citait "l’une des meilleures études" universitaires consacrée à la quantification de "l’effet PDG" sur les résultats de l’entreprise. Conclusion : l’impact du CEO se monterait en moyenne à 13% de la performance observée aux US et "bien moins en Europe". Honnête, Sibo observait tout de même que…

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

 

Quand les DRH préfèrent les médiocres

Tous les recruteurs vous le diront : une bonne recrue doit être non seulement qualifiée pour le poste et compatible avec la culture de l’entreprise, mais aussi mo-ti-vée. La sélection consiste donc entre autres à juger de cette motivation. Mais est-il possible que le jugement sur la motivation soit influencé par celui qu’on porte sur la compétence ?

C’est ce qu’a voulu mesurer un groupe de chercheurs de Stanford, Carnegie-Mellon et Johns Hopkins. Dans quatre études distinctes, ils ont donné à plus de 700 recruteurs professionnels le choix entre les profils LinkedIn de deux candidats fictifs : l’un juste assez qualifié, l’autre au CV objectivement supérieur – meilleurs diplômes, employeurs plus prestigieux, etc.  

Leurs conclusions, publiées en 2020 dans la très estimée revue Administrative Science Quarterly, sont surprenantes. Les recruteurs identifient aisément le candidat le plus qualifié, mais ils préfèrent… l’autre. Explication : en l’absence d’informations précises sur la motivation, les recruteurs supposent que le candidat "trop" qualifié aura plus d’alternatives, sera moins loyal – bref, qu’il est moins motivé.

Comme le notent laconiquement les auteurs, cette étude "a des implications pratiques", en particulier pour les individus aux qualifications les plus élevées. On vous laisse les deviner…

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

 

Et vous, ça va ?

C'est l'un des constats les plus marquants de la dernière étude Malakoff Humanis sur l'absentéisme au travail : la santé mentale des salariés se dégrade très nettement. Alors qu'ils ne concernaient "que" 11% des absences en 2016, les "troubles psychologiques" représentent aujourd'hui 20% des arrêts maladie en France soit la 2e cause d'absentéisme (et même la 1ère pour les arrêts longs) derrière les "maladies ordinaires" mais pour la 1ère fois devant les "troubles musculo-squelettiques". 

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn

Notre contribution au Sibony

Êtes-vous un/e bon/ne DRH en chambre ? Écoutons donc ce que vous nous déclarez : si 62% d’entre vous reconnaissent à leur partenaire (de lit pas de tennis) une motivation sexuelle supérieure ou égale à la leur, 30% de nos lectrices et 44% de nos lecteurs s’estiment sexuellement plus compétent/e que ce/tte même partenaire. Dans la mesure où seuls 13% d’entre vous envisagent de remanier leur couple… nous vous laissons le soin de tirer vos propres conclusions sur votre/notre tolérance à la médiocrité ;)

Partager sur Facebook WhatsApp Twitter LinkedIn