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Barrage : seuls 37% des Français souhaiteraient une majorité absolue à l'Assemblée nationale pour le RN (sondage Ifop. voir sujets suivants)

Législatives : Emmanuel Macron annonce qu'il "ne gouvernera pas avec la France Insoumise" en cas de coalition post 2nd tour, Gabriel Attal affirme qu'"1 candidat du RN sur 4 a déjà tenu des propos racistes, antisémites ou homophobes"

Gênant : sur X/Twitter, le ministère des Affaires Etrangères russe déclare -- avec une photo de Marine Le Pen -- que les Français "aspirent à une politique étrangère souveraine" rompant avec "le diktat de Washington et de Bruxelles"

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Blocage

France Inter a fait les comptes : en plus des 38 candidats déjà élus, le RN est "quasi assuré" de l’emporter dans 165 autres circos. Mais même avec tous ces succès, "il en manquerait 85 pour la majorité absolue". Atteignable ? Pas sûr car les 218 désistements ont "changé la donne" en faisant perdre au RN son statut de favori dans 40 circos. Résultat : l’Ifop anticipe désormais une simple "majorité relative pour le RN" rendant "la situation politique très compliquée dans les mois à venir".

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Déblocage

Si la future Assemblée ne peut pas réunir de majorité absolue pour gouverner, le Grand Continent alerte sur un scénario bien concret : la formation d’une majorité de blocage rassemblant de facto LFI et RN conduisant à "une impasse parlementaire et à un rapport de force institutionnel inédit". L’objectif d’une telle alliance de circonstance : pas le pouvoir mais la création d’un bloc capable d’empêcher la formation d’un gouvernement pour obtenir la "démission du président de la République".

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Par action ou par omission

Depuis un an, il ne s’est pas trouvé grand monde pour reprocher à Joe Biden de ne pas s’être retiré de la course à sa réélection (ni pour reprocher au Parti Démocrate de ne pas l’y avoir poussé). Le débat catastrophique de la semaine dernière a rendu évidentes les conséquences de cette décision.

Ou plutôt de cette non-décision. Car on critique volontiers les décisions, comme celle de Macron de dissoudre. Mais nous sommes bien moins critiques quand des dommages proviennent d’une inaction que quand ils résultent d’une action. À tort ou à raison, pécher par omission semble moins grave que par action. Ce biais d’omission contribue par exemple à expliquer la réticence à la vaccination : un effet indésirable, même rare, serait celui d’un choix actif, tandis que la maladie, même grave, résulterait d’une inaction.

Dans les organisations, le biais d’omission renforce la préférence pour le statu quo, et débouche sur un calcul assez répandu : ne prendre aucun risque dont on puisse vous reprocher les conséquences. Calcul d’autant plus erroné que, à long terme, les regrets dus à l’inaction sont les plus vifs… D’où une maxime qu’on ne répètera jamais assez : toute non-décision est une décision aussi !

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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En collaboration commerciale avec Interbev

Une lecture utile

Alors que les législatives ont montré des votes très différents dans les campagnes ou les centres urbains, l'ingénieur agronome Yves Michelin publie sur le site Agriculture Circulaire un plaidoyer pour "un nouveau contrat social entre l’élevage et la société". Son constat : "l’élevage peut et doit être repensé pour devenir une activité durable et respectueuse de l’environnement, tout en restant économiquement viable et socialement acceptable". 4 actions sont nécessaires : 

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Notre contribution au Sibony : action !

Ainsi donc, "le biais d’omission" renforcerait la préférence pour le statu quo et nous pousserait à "ne prendre aucun risque" pour éviter que l’on nous en reproche les conséquences. Une fois encore, cet axiome au bureau ne se vérifie pas dans nos lits ! Selon une Q de juin 2020, 40% des femmes et 58% des hommes se retiennent de proposer à leur partenaire de réaliser l’un de leurs fantasmes par peur de le/la choquer…

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