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Si vous avez passé la journée à réserver

Italie : après la victoire de Giorgia Meloni, Emmanuel Macron appelle la probable future PM italienne à "continuer à œuvrer ensemble", Elisabeth Borne déclare que la France sera "attentive" au respect des droits humains et de l'avortement (voir article central)

Russie : le Kremlin admet des "erreurs" dans la "mobilisation" des réservistes après plusieurs incidents constatés dans des centres de recrutements militaires 

Economie : la BCE prévient que 2023 va "certainement être une année difficile" alors que l'OCDE coupe largement ses prévisions de croissance pour la Zone Euro avec +0,3% attendu (vs 1,6% lors de la dernière estimation)

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Un budget de tradition

Ce matin Bruno Le Maire présente le budget 2023 à la presse. On n’a pas été déçus. L’année prochaine, le déficit public français atteindra 5%, comme en 2022, année Covid certes, mais aussi comme aux plus belles heures de la Chiraquie. La Grande Tradition. Tout cela n’a pas empêché le ministre d’y aller de sa leçon de rigueur expliquant que la France en est “à l’Euro près”. Un bon vieux classique… manifestement compatible avec la conservation par Bercy…

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Pourquoi ça se rebelle

Les incidents dans les centres de recrutement russes se multiplient donc. 2 économistes publient des calculs qui aident à comprendre pourquoi. Pour maintenir à moyen terme 300 000 combattants sur le terrain, il faut en recruter 700 000 à 1 000 000. Or, en raison du creux démographique russe de 1990 – 2000, le "pool" d’hommes de 20 à 35 ans mobilisables = 3M de personnes. Une "chance" sur 4 ou 3 d’être mobilisé dans les semaines/mois qui viennent ! Pour une guerre que personne ne réclamait.

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Post-fasciste donc

Impossible que vous ayez échappé au mot du jour systématiquement accolé au nom de Giorgia Meloni. Certes ça fait peur mais concrètement, être post-facho en Italie en 2022, c’est quoi ?

Ça n’est rien en éco. L’Italie est avec la Grèce le pays à la plus forte dette publique d’Europe (150% de son PIB vs 90% en moyenne dans l’UE). Pour financer cette dette, le marché exige déjà une prime de risque importante (l’Italie emprunte à un taux plus de 2x plus élevé que celui de l’Allemagne)… toute politique non orthodoxe fera monter ces taux, menaçant le pays de faillite. En éco, en 2022, post-fasciste, ça ne veut rien dire.

En diplo, c’est la même. Meloni est hyper atlantiste, pro-Otan, n’envisage aucunement de quitter l’Euro, l’UE ou même d’en renier les traités. Et sur l’Ukraine elle est pro-sanctions à l’égard de Poutine et pro-envois d’armes à Kiev. A l’international et au sein de l'UE, le post-fascisme est un concept vide.

Alors c’est quoi l’après Benito (Mussolini) ? Un discours anti-migrants et islam, très réac sur les LGBT (tout en déclarant ne pas vouloir revenir sur le contrat d’union civile / PACS Italien)…

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"Rendre sa grandeur à l’Italie"

C’est donc l’ambition affichée de Giorgia Meloni. Et il était temps que quelqu’un s’y attelle ! Nous vous rappelons en effet que, en se fondant sur les données anthropométriques du pays, l’Université de Padoue a établi que, sur les 60 dernières années, le pénis des Italiens a perdu 10% de sa longueur (merci les perturbateurs endocriniens en particulier). Être post-fasciste (cf notre article central) c’est – aussi – s’emparer du problème.

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