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Si vous avez passé la journée chez les fous

Russie : Poutine officialise l'annexion des 4 régions ukrainiennes sous contrôle russe et promet de les défendre "par tous les moyens possibles" tout en se disant prêt à retourner à la table des négociations (voir plus bas)

Ukraine : réagissant au discours de Poutine, l'Ukraine demande formellement son "adhésion accélérée à l'OTAN" 

Boum : une première enquête suédo-danoise affirme que les fuites des gazoducs North Stream ont été causées par des explosions équivalant à "des centaines de kilos" de TNT

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HAL-LU-CI-NANT

Ce devait être le cœur de son discours mais cet après-midi Poutine a vite expédié la question de l'annexion des provinces ukrainiennes (voir plus haut). A la place, il s’est livré à une diatribe dingue non plus contre Kiev mais l’Occident entier. Et on a eu le droit à tout : citant Goebbels (!) puis Jésus, il accuse les US et l’UE -- puissances "russophobes", "haïssant la vérité" et "colonisatrices" -- d’imposer un "diktat sur le monde" en usant de "racisme", de "barbarie" et même de "satanisme". Rien que ça.

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Le Fiorentino de la semaine : Une première depuis 1990

"Pour la 1ère fois depuis 1990, la croissance chinoise sera inférieure à celle du reste de l'Asie. 2,8% seulement selon la Banque Mondiale. 2,8% ! Dans un pays qui nous avait habitués à des taux de croissance supérieurs à 10% pendant les golden years, puis supérieurs à 8%, et anticipés supérieurs à 5% dans les années qui viennent. Une part de ce ralentissement est facilement compréhensible : la taille de l'économie chinoise rend des taux de croissance élevés plus difficiles à atteindre même si la croissance a atteint 8,1% l'an dernier (sortie du Covid).

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La 2 Do du week-end

Ce week-end on va faire deux trucs. A la bière.

Samedi, c’est strip-tease ! Au cinéma ! Le fondateur de cette série documentaire franco-belge absolument géniale avait déjà réalisé en 2018 une captation des auditions et du travail d’une juge d’instruction (assez extraordinaire), Ni juge ni soumise. Avec le même coréalisateur, il a suivi une brigade de police (+ cette même juge) et ça donne Poulet Frites, un docu sur une enquête de meurtre qui bientôt va tourner autour de la pièce à conviction ultime : la dernière frite ingérée par la victime. Le Canard Enchaîné – dont nous partageons souvent les goûts cinématographiques – nous dit que cette heure et demie de véridique est "époustouflante (…) entre Simenon et Audiard". Si les adjectifs – si laudateurs soient-ils – glissent sur nous, nous ne résistons pas à l’évocation de certaines références (et particulièrement la première). Samedi, avant même l’heure du déjeuner, on se fera un Poulet Frites (avec une bière belge).

Dimanche, c’est l’avant dernier-jour de la Oktoberfest… et nous laisserons notre cuisine s’emplir d’un esprit munichois. Le bon, celui qu’on fait avec un jarret de porc, 2 oignons, des carottes, et deux trois autres trucs qui traînent dans toutes les cuisines + une bière (en suivant ces simplissimes instructions). Ça ne nous donnera peut-être pas le courage d’aller affronter les tyrans qui piétinent les frontières, mais, à la table familiale, l’espace d’un dîner, ça devrait quand même nous faire passer pour un grand homme. On s’en contentera.

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C’est vendredi et vous l’avez bien mérité

Oui vous, lectrices et lecteurs adorés, qui, à la lecture du mot strip-tease avez une petite lumière (celle de l’espoir) qui s’est allumée dans le cerveau, vous avez bien mérité la référence définitive des scènes d’effeuillage. La réunion de deux des plus grandes puissances d’attraction sexuelle du XXe siècle. L’une soumise, l’autre triomphante. Et nous, irradiés par leur lumière, pas celle de l’espoir, celle de l’éblouissement éternel. Enjoy ;)

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La bande son du week-end : Jonathan Jeremiah – Horsepower For The Streets

Il y a des chansons -- parfois des disques entiers -- qui vous happent… oui, oui, vous happent, vous captivent complètement, vous paralysent, et vous avalent. Il leur faut pour ça un niveau de séduction à la fois universel et miraculeux, celui qu’on retrouve dans cette soul sublimement orchestrée où pointe l’irrésistible du funk. Une recette qu’on croyait perdue depuis Bobby Womack… et que Jonathan Jeremiah a retrouvée.

A écouter sur Spotify ici → 

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Le podcast du week-end : En eaux troubles

Si vous ne deviez écouter qu'une seule chose ce week-end, ce serait ça. Ça ? Le podcast "En eaux troubles" qui vient tout juste de remporter le prix du meilleur podcast d’investigation au prestigieux festival international DIG. Une contre-enquête qui vous mènera aux larges des côtes anglaises sur les traces du Bugaled Breizh, ce chalutier breton qui a coulé de manière inexpliquée en 2004. 6 épisodes pour interroger les incohérences de l'affaire et revenir sur ce qu'il s'est réellement passé ce jour-là. Pour que tout s'éclaire. 

Écouter "En eaux troubles", un podcast original Spotify →

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