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Si vous avez passé la journée immortel/leVivre sa vie : mort du réalisateur Jean-Luc Godard (né en 1930) après un suicide assisté en Suisse Bande à part : avant la rencontre Xi-Poutine cette semaine, la Chine déclare vouloir œuvrer avec la Russie au "développement de l'ordre international dans une direction plus juste et raisonnable" Tout va bien : l'Arménie déplore une cinquantaine de morts après d'importants bombardements de l'Azerbaïdjan sur son territoire. La Russie annonce avoir obtenu un cessez-le-feu, la France saisit le Conseil de Sécurité de l'ONU |
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DébatAujourd’hui s’ouvrent "Les Dialogues de Bercy", 4 réunions entre ministères des Finances & du Budget + oppositions parlementaires. L’idée : dégager des consensus sur le budget 2023 afin de permettre le vote de la Loi de Finances à l’Assemblée. Une intention louable d’évolution des institutions vers un modèle plus collaboratif et -- en tout cas -- une proposition visiblement plus convaincante que le Conseil de la Refondation voulu par Macron : cette fois toutes les oppositions sont présentes.
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Pas de débatPour légaliser l'euthanasie, a-t-on vraiment besoin d'une convention citoyenne ? La question se pose tant l’unanimité est déjà là. Chez les scientifiques : le Comité National Consultatif d’Éthique affirme dans un rapport publié ce matin qu’il "existe une voie" -- sous réserve de "conditions éthiques strictes" -- vers une aide active à mourir afin de remplacer la loi Leonetti (voir sujet suivant). Chez les politiques : LREM et NUPES sont pour, LR est divisé et seul le RN est véritablement contre.
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Mourir, doncPuisque c’est notre souhait (cf article précédent), examinons un peu ce qu’on nous propose. En France et à l’heure actuelle, la question est régie par la loi Leonetti (2005 puis 2016) qui permet aux médecins de procéder à un arrêt des traitements (dont hydratation et alimentation artificielles) et une "sédation profonde et continue" jusqu’au décès d’un patient proche de la mort (heures, jour(s)…). La décision est "collégiale" (médecin + patient/proches/personne de confiance). La loi belge (adoptée dans le Benelux + Espagne) va plus loin. Elle offre aux personnes atteintes de maladies incurables causant souffrances physiques et/ou psychiques et/ou psychologiques "insupportables, constantes et qui ne peuvent pas être apaisées" la possibilité de faire mettre fin à leurs jours par un médecin (décision soumis à 2 voire 3 avis médicaux concordants). La Suisse. Depuis 1942, le "suicide assisté" est autorisé dans des cas assez similaires à ceux de la loi belge, mais, sous réserve du "discernement" du patient et de sa "capacité à s’auto-administrer" la dose létale, le suicide n’est pas – obligatoirement – pratiqué dans un cadre médical. La loi autorise l'aide au suicide (l’organiser) d’un tiers, toute personne n’agissant pas pour "des motifs égoïstes".
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La Q de la semaineUn peu difficile de terminer sur une question légère après ce qui précède. Nous n’essaierons donc même pas de vous faire sourire ce soir, mais -- au contraire -- vous soumettrons la très sérieuse interrogation suivante : perdre de manière irrémédiable ses capacités et son appétit sexuels pour le reste de sa vie vous semble-t-il constituer une souffrance "insupportable, constante et qui ne peut pas être apaisée" ? |
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