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Si vous avez passé la journée à vous accrocher

Manifs d'agriculteurs : alors que le gouvernement promet que des "solutions seront apportées prochainement", la FNSEA (1er syndicat agricole) va publier ce soir une "quarantaine de mesures essentielles" nécessitant une réponse "tout de suite" 

Manifs d'agriculteurs (bis) : Prisca Thevenot (porte-parole du gouvernement) déclare qu'il n'est "pas question d'empêcher" les blocages routiers 

Manifs d'agriculteurs (ter) : 70% des Français pensent que la mobilisation va déclencher "un mouvement social de grande ampleur dans les prochaines semaines" (sondage Elabe/BFM. Voir plus bas)

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Ça se tend

… coté agriculteurs. Alors qu’au moins 80 routes sont actuellement bloquées partout en France, la FNSEA annonce des "actions" dans "85 départements" d’ici à vendredi. Et ça ne devrait pas s’arrêter là : le syndicat s’organise pour "tenir dans la durée" et n'exclut "aucune option" pour durcir encore la mobilisation. Un exemple ? La section Ile-de-France de la FNSEA promet de bloquer toute la région parisienne si le gouvernement ne satisfait pas les demandes des agriculteurs dans "les 10 jours".

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"Un virage brutal à droite"

C’est ce qui attend le Parlement Européen en juin si l’on en croit l’étude du think tank ECFR qui a compilé les sondages dans les 27 pays de l'UE. Des 40 partis d’extrême droite recensés, 33 vont améliorer leur score vs 2019, ces mêmes partis arriveront en tête dans 9 pays (dont la France) et se placer sur le podium dans 9 autres. Conséquence : les 2 groupes d’extrême droite au Parlement européen vont augmenter de 50% leur nombre d’eurodéputés (125 aujourd’hui vs 183 prévus en juin)

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Le piège du perfectionnisme

Aux recruteurs à l’ancienne qui vous demandent d’énumérer vos qualités et vos défauts, on conseille parfois de répondre, faussement coupable : "je suis perfectionniste". Et on célèbre volontiers le perfectionnisme maniaque de certains dirigeants. Pourtant, le perfectionnisme n’est ni une blague, ni un atout. C’est même un sérieux problème, explique Thomas Curran, de la London School of Economics.

Car les perfectionnistes ne réussissent pas mieux. Comme ils en font trop, leur travail supplémentaire a un rendement décroissant, voire négatif. Ensuite, note Curran, les perfectionnistes s’auto-sabotent : par peur panique de l’échec, quand le boulot devient difficile, ils ont tendance à le fuir ou à le remettre à plus tard – ce qui, bien sûr, n’arrange rien. Et surtout, leur sentiment permanent de ne pas être à la hauteur de leurs propres attentes les mine, au risque du burn-out.

Si vous vous reconnaissez, lisez le livre de Curran. Version courte : pour sortir du "piège de la perfection", il ne suffit pas, comme on vous le répète toujours, de se fixer des objectifs plus réalistes. Il faut surtout se faire à l’idée que, de temps en temps, même les meilleur(e)s se plantent. Car ils sont, tout simplement, humains.

Tous les mercredis, Olivier Sibony (prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.  

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KPMG : l'impact à grande vitesse

Pour les entreprises, intégrer l'environnement et les enjeux sociétaux/éthiques dans leur stratégie n'est plus une option, c'est un impératif. D'ailleurs, 75% des dirigeants français affirment déjà avoir pleinement intégré les critères ESG dans leurs activités comme moyen de création de valeur. Une montée en puissance qui peine pourtant à se traduire dans les faits faute d'outillage adapté. Comment accélérer alors ? En harmonisant les indicateurs de performance, en mobilisant tous les personnels, bref, en mettant l'impact au cœur des organisations. 

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Notre contribution au Sibony : ça nous rassure

Ah "le piège de la perfection" (cf 30 Second MBA, plus haut), cette plaie qui vous menace du bureau… au lit ! En 2016, The Archives of Sexual Behavior publiait deux études pointant l’impact catastrophique de l’exigence du zéro défaut. Spécifiquement elles relevaient que, en matière sexuelle, vouloir se conformer à tout prix à une exigence que nous ne maîtrisons pas (celle qu’on prête à son/sa partenaire, voire à la norme sociale…) ou même "penser à sa cellulite ou à ses bourrelets", était le meilleur moyen de se priver d’extase !

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